dinsdag 25 augustus 2009

Fer'O exposeert



Fer'O exposeert vanaf zaterdag 12 september 2009 enkele nieuwe werken in Gent,
Restaurant 'NEPTUNE ',
Veerleplein, Gent.

zondag 2 augustus 2009

Chapeau l’artiste

">artikel verschenen in 2007 in blog 'MIROIR'
http://miroirparici.wordpress.com/2009/06/01/chapeau-lartiste/#comments



Chapeau l’artiste

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Pour Fer’O : voir http://yaferobe.blogspot.com/



Ah ce qu’il est incroyable notre Fer’O! Je viens de finir ma promenade à travers son blog.

Quel artiste, quel état d’esprit pour saisir l’insaisissable à la seconde même, en plus accompagné de remarques tranchantes au vif.

On en déduit un être super sensible mais cependant lucide, et qui adore découvrir le ‘tout qui est’ qu’il aborde avec autant d’humour poignant et d’émerveillement juvénil, partageant son émotion avec le plus profond de notre être. Pas le temps de s’attarder sur ce qui cloche, à chaque bouffée le monde se transforme et c’est justement cette transformation qui l’envoûte.

Ah le Fer’O. Ce Fer’O qui fait rêver tant de femmes, qui fait sourire les hommes bien dans leur peau et grincer les envieux de ses succès.

Et pourtant l’artiste il vit. Pour créer et s’amuser il lui faut son port. Mais port acquit il ne le cultive pas, car seul moyen pour avancer.

Comment est-ce vivre avec Picasso, avec Dali, avec l’ultime artiste? Comment est-ce vivre avec Fer’O? C’est surtout apprendre à vivre avec soi-même, car l’artiste est occupé.

C’est apprendre à le courir après, à le seconder, à lui ôter toutes les obstructions quotidiennes et qui pourraient barrer sa sainte création. C’est vivre à l’ombre en tant que quelqu’un qui rend possible mais qui le plus souvent subit le lot d’être ignorée de par son rôle d’être entièrement vouée à l’artiste, à force de s’oublier soi-même, et qui est vénérée que dans quelques bibliographies telles que Marie Curie, Camille Claudel ou Alma Mahler, étranges mélanges de passion et de génie, où l’artiste récolte la gloire, sa Dulcinée les ombres. Elle applanit les routes avec en récompense les applaudissements à l’artiste, alors que pour vivre avec l’artiste il lui faut tout d’abord un très grand coeur d’artiste soi-même et dont elle fait dont non au monde, mais justement à cet unique artiste. Très peu y réussissent, car se sacrifice à l’artiste très souvent signifie éteindre ses propres feux.

Pour l’artiste aussi bien que pour sa Dulcinée cela revient au don de soi-même, malgré soi-même.

Est-ce la vie ou est-ce le destin ? Peut-on, doit-on, s’en dérober?

Miroir

& nbsp; 27/7/2007